Approche

Introduction

Chaque personne (enfant ou adulte) traverse dans sa vie des périodes où elle se sent stressée, triste ou plus fragile. Ces états d’âme, lorsqu’ils sont activés par des situations ou des évènements particuliers, sont normaux et ne nécessitent pas un accompagnement psychologique : le soutien familial et social est le plus souvent suffisant pour dépasser ces moments difficiles et surmonter l’épreuve que représente un deuil, une séparation, une maladie, un échec ou tout autre événement qui touche l’affectivité. On n’oublie pas ce que l’on a vécu mais au fil du temps, les sentiments douloureux s’estompent ; la vie reprend son cours avec l’émergence de nouvelles perspectives.

Lorsque les émotions, les pensées ou les comportements ou inappropriés s’installent, lorsque le sentiment d’un «même scénario » semble se répéter dans les relations aux autres… lorsque tout cela rend malheureux et altère la qualité de vie, un accompagnement psychologique peut vous aider à vous sentir mieux avec vous-même et avec les autres.

Si vous ressentez de telles difficultés, un psychologue peut vous aider à les comprendre et à les dépasser. Il est possible avec l’aide d’un tiers, de porter un autre regard sur les difficultés qui nous assaillent, d’agir sur elles et (re)devenir acteur de sa vie.

Les orientations théoriques

Chaque personne est singulière.

Le suivi psychologique prend en compte la singularité de chaque personne et sa façon d’être au monde compte tenu de son histoire.

Le psychologue s’efforce :

  • d’aider la personne à comprendre le lien entre ses comportements actuels problématiques et les événements de vie sur lesquels s’est construite une vision particulière de lui-même et du monde.
  • d’aider l’émergence vers d’autres voies possibles pour sortir des impasses qui rendent malheureux

L’approche psychocorporelle (méditation de pleine conscience)

« Les émotions sont de bons serviteurs mais de mauvais maitres »

Les émotions sont des systèmes d’alerte nécessaires pour réagir et faire face à une situation perçue comme menaçante. En ce sens elles sont utiles  car elles nous préparent à l’action.

Lorsque leur ampleur ou leur fréquence devient disproportionnée par rapport aux événements, leur effet s’inverse : et plutôt que de nous aider à comprendre ce qui se passe, elles envahissent, faisant perdre tous moyens d’adaptation.

Savoir que l’on est en capacité de retrouver son calme dans des situations anxiogènes, facilite l’exposition aux situations redoutées.

La relaxation est un outil complémentaire au travail thérapeutique : des études ont montré son efficacité dans la gestion du stress, de l’anxiété, des phobies etc.

L’approche cognivo-comportementale (TECC)

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses mais les jugements qu’ils portent sur les choses » (Epictète, 55 ap. J-C)

Les études menées dans le cadre des TECC mettent en évidence l’interaction  entre les pensées, les émotions et les comportements :

C’est davantage l’interprétation que nous donnons aux événements (plutôt que l’événement lui-même) qui déclenche des émotions et des comportements répétitifs et automatiques.

C’est pourquoi, en TECC, nous abordons les trois niveaux : en modifiant les  schémas de pensées dysfonctionnels, des réponses émotionnelles et comportementales nouvelles et plus adaptées se révèlent.

La thérapie se construit à partir de la demande de chaque patient autour des axes suivants:

  • identifier et comprendre avec précision le problème qui vous amène à consulter
  • repérer les contextes d’apparition du problème, leur fréquence, les facteurs déclencheurs, les conséquences positives et négatives etc.
  • définir  le projet de changement, les objectifs et les moyens de les atteindre

Les TECC sont indiquées dans le traitement du stress, des troubles anxieux, de la dépression, des phobies, addictions, TOC etc.

L’estime de soi, la confiance en ses capacités font partie des besoins fondamentaux de l’être humain ; ceux-ci permettent de s’affirmer et de s’engager sans inquiétude disproportionnée dans la relation avec les autres et dans la réalisation des projets.

Lorsqu’ils sont déficitaires, il est toujours possible même dans la vie adulte, de changer le regard que l’on porte sur soi et découvrir ses potentialités.

Le récit de vie

« Faire sa vie n’a jamais été facile, la gagner non plus, la comprendre encore moins» (Pineau, 1989).

Le parcours de chacun est en partie déterminé par des composantes biologiques, familiales, sociales, économiques, culturelles… Pourtant, la vie n’est pas écrite à l’avance. Le futur n’est pas résolu mais porte en lui des ouvertures souvent insoupçonnées.

L’approche « récit de  vie » invite celui qui s’y engage à questionner comment il s’est construit compte tenu de tous ces héritages.

Avec l’aide du psychologue, il est possible de comprendre les trajectoires de vie et de redécouvrir les ressources oubliées mais bien présentes en chacun de nous. Il s’agit d’un travail psychologique d’exploration qui vise, par une meilleure connaissance de soi, à développer le sentiment qu’il est possible d’agir sur certains aspects de sa vie et d’en redéfinir le cours.

La démarche autobiographique répond à des questionnements ou des problématiques d’ordre existentiel.

Un passage à la retraite, une séparation, un changement professionnel non choisi, un licenciement, le départ des enfants etc. sont des périodes de transition qui peuvent être source de désœuvrement et de remise en question profonde sur le sens de sa vie.

Cette approche trouve toute sa place dans les démarches d’orientation scolaire ou professionnelle et de reclassement que celles-ci soient où pas soient consécutives à la survenue d’une maladie ou d’un handicap.

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